Owen The Saint
De la Belgique à l’Angleterre, aller-retour : la musique d’Owen The Saint possède la richesse des gens nés entre deux cultures. Sans parler d’un géniteur musicien Rock’n’roll dans les 60’s qui ne participe pas à restreindre l’éventail de ses influences.
Rentré à Bruxelles en 1998, il a reçu, vécu et sans doute influencé la première vague Drum & Bass en Belgique. Une rencontre du genre frontal qui fait de lui un indécrottable junglist. Ça et le sang britannique dans les veines. Ça aide c’est sûr. À cette époque, le garçon est de toutes les soirées, souvent au contrôle des platines. Bref, ça ponce du vinyle à haut débit. Et en société car Owen est un animal social insatiable de collaborations, de remixs, de coopérations et de partages, y compris avec des musiciens traditionnels.
Puis vint la production, naturellement. Concentré d’abord sur la Jungle, il a vite élargi ses horizons pour s’aventurer partout où la syncope domine le beat : Trip Hop, Ambient, Breaks, Dubstep, Halftime ... pour mieux revenir à ses premiers amours, le Amen Break et la Reese Bass. La preuve en six albums pleins à craquer de « rollers » dans le plus pur style anglais, tous parus depuis 2012 sur le label qu’il co-dirige, Tailwhip Records.
Grand amateur de bagarre en pixels, il a logiquement intégré les codes, l’imagerie et les outils du jeu vidéo dans sa musique et ses performances live. C’est d’ailleurs à l’occasion de quelques « first-to-ten » qu’il s’est rapproché de la Pipolass - ça et les scènes partagées - jusqu’à rejoindre le collectif en 2019.
© Texte : Reverend D.
© Photo : Djanii Scholt / Biz-Art Graphique